Tout savoir sur l'isolation de toiture par l'extérieur
Véritable passoire thermique, la maison de M. et Mme Lambert, située dans l’Oise, nécessitait une rénovation complète de la toiture. Pour cette maison de 90m2, il n’était pas judicieux de procéder à une isolation par l’intérieur, qui présente l’inconvénient de réduire l’espace habitable. Le choix s’est donc porté sur une isolation par l’extérieur avec rehausse de toiture, une solution idéale pour obtenir une isolation thermique performante. Une opération délicate, où le choix des matériaux ne doit rien au hasard.
Etape 1 : la dépose de l'ancienne toiture L’ancienne toiture, composée ici de vieilles tôles a été entièrement démontée. En dessous, de la laine de verre vieillissante a été trouvée. Directement en contact avec le plafond de la bâtisse, celle-ci pouvait s’infiltrer à l’intérieur de la maison et « provoquer de la poussière toxique », souligne Gilles Martin, maçon du bâtiment ancien, et membre de la coopérative Alter-bâtir. Etape 2 : pose d'un frein-vapeur Le plafond existant ne pouvant supporter le poids de l’isolant, les artisans ont réalisé une ossature légère, sur laquelle un frein-vapeur a été déroulé. Le frein-vapeur assure l’étanchéité à l’air de la toiture, tout en régulant les transferts d’humidité provoqués par l’activité humaine – cuisine, douche… Ainsi, il limite les déperditions de chaleur dues aux fuites d’air, tout en prévenant les problèmes de condensation dans l’isolant. Etape 3 : ajout d'une rehausse en bois Monsieur Pelan, couvreur certifié RGE, a réalisé une réhausse en bois de 35 cm. Une hauteur inhabituelle mais nécessaire sur ce chantier pour réaliser une bonne isolation. « Notre objectif est d’obtenir un bâtiment offrant une très bonne résistance thermique » insiste Gilles Martin. Etape 4 : soufflage de ouate cellulose « Ce matériau mélangé à l’air est un isolant très efficace et au rapport qualité/prix très intéressant », note Gilles Martin. Pour réaliser le soufflage, on déverse la ouate dans une « cardeuse » qui envoie directement la matière dans un tuyau. Reste ensuite à répartir celle-ci sur la totalité du toit. Etape 5 : mise en place du pare-pluie Tout de suite après l’étape du soufflage, le couvreur installe un pare-pluie sur l’isolant. Cette toile poreuse, qui vient conforter l’action du frein-vapeur, a pour fonction de protéger l’isolant tout en favorisant l’évacuation de la vapeur d’eau. Tout ceci empêche le développement de bactéries qui pourraient s’infiltrer dans la maison, provoquant de nombreuses allergies. Etape 6 : installation des tôles Dernière étape, l’installation des tôles, qui viendront terminer cette toiture de faible pente. Pour assurer une meilleure ventilation « 4 cm de vide ont été réservés entre le pare-pluie et la couverture pour assurer une lame d’air nécessaire », indique Gilles Martin. Elles-mêmes équipées de quelques centimètres de mousse, les tôles assureront une dernière couche de protection pour garantir un meilleur confort acoustique aux habitants de la maison.Plus de détails en vidéo
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